LE CERVEAU ET L'ARGENT : UNE LIAISON PASSIONNEE
As-tu déjà réfléchi à ce qui se trame dans ton cerveau quand tu vois des billets verts ou quand ton regard croise une image un peu, disons, suggestive ?
Intriguant, n'est-ce pas ?
Dans cet article, nous allons plonger dans les méandres de ton cerveau, là où l'argent et le sexe déclenchent des feux d'artifice. Prépare-toi à un voyage étonnant, où science et humour se côtoient, pour explorer comment notre cerveau réagit face à ces deux puissants stimuli.
Alors, accroche-toi, car on va décortiquer tout ça, avec un brin de malice et beaucoup de faits scientifiques !"
Le cerveau et l'argent: une liaison passionnée
"D'abord, parlons d'argent. Oui, ce doux son des pièces qui cliquettent. Des études récentes, comme celle publiée dans le 'Journal of Neuroscience', révèlent des choses fascinantes. Lorsque les gens sont confrontés à la perspective de gagner de l'argent, certaines zones de leur cerveau s'illuminent comme un sapin de Noël. On parle ici notamment de l'aire tegmentale ventrale et du striatum, connus pour être nos centres de récompense.
https://projetsnumeriques.univ-tours.fr/l2pn2020/groupe2-10/7-2/
Des graphiques issus de ces études montrent une augmentation significative de l'activité dans ces régions, surtout quand les montants en jeu sont élevés. Et ce n'est pas tout. Il semblerait que notre cerveau évalue les gains potentiels en termes de plaisir, un peu comme lorsqu'on savoure son dessert préféré. Fascinant, non ?
Mais attention, cette passion pour l'argent n'est pas sans conséquence. D'autres recherches suggèrent que cette activation peut mener à des comportements compulsifs, voire addictifs, semblables à ceux observés chez les joueurs pathologiques."
Les chercheurs publient leurs résultats dans le Journal of Neuroscience qui montrent en effet un traitement des récompenses dans des régions cérébrales communes : striatum ventral, insula, mésencéphale et cortex cingulaire antérieur. Ils ont également observé une dissociation entre récompenses primaires (comme la nourriture ou le sexe qui satisfont aux besoins vitaux et ont une valeur innée) et secondaires (comme l'argent ou le pouvoir qui ne sont pas indispensables à la survie) dans le cortex orbitofrontal. Plus les récompenses sont abstraites et complexes, plus leur représentation sollicite des régions antérieures du cortex orbitofrontal.
La danse érotique des neurones : le sexe dans le cerveau
"Maintenant, changeons de décor et parlons de sexe. Ah, le sexe ! Ce sujet qui a inspiré tant d'artistes, de poètes, et... de scientifiques. Une étude de l'Université de Californie montre que lorsque les sujets sont exposés à des images érotiques, c'est une tout autre symphonie neuronale qui se joue. Les régions telles que l'amygdale et l'hypothalamus entrent en action.
Ces zones sont cruciales pour le traitement des émotions et des réponses physiologiques. Les graphiques d'activité cérébrale dévoilent des pics d'excitation, non seulement dans ces régions, mais aussi dans le cortex préfrontal, qui gère nos décisions et nos jugements moraux. Un peu comme si ton cerveau disait : 'Hé, ça m'intéresse, mais restons corrects !'
Ce ballet neuronal n'est pas juste une question de plaisir. Il joue un rôle clé dans la reproduction et la survie de l'espèce. Mais, comme pour l'argent, la surstimulation peut conduire à des comportements problématiques, illustrant bien le dicton 'trop d'une bonne chose...'
Chaque cerveau est unique.
Chaque besoin est spécifique. La mesure objective de votre physiologie et/ou de votre activité cérébrale cible les paramètres physiologiques conscients ou non-conscients qui sont utiles à moduler.
Qu'est-ce qu'une cartographie cérébrale ?
Une cartographie cérébrale (encore appelée EEG Quantitatif) est la mesure de l'activité cérébrale avec une sorte un bonnet qui porte 19 électrodes réparties sur la surface du crâne. Un EEG quantitatif est différent d'un EEG classique. Il n'est pas un outil diagnostic mais il quantifie et cartographie l’activité du cortex cérébral selon les ondes δ (2– 4Hz), θ (4–8 Hz), ∝ (8–12 Hz), ß (12–30 Hz), ૪ (30 Hz). L’EEG quantitatif peut être comparé si besoin à une base de données normative.
Résultats obtenus :
On observe des zones plus actives dans le cerveau. Dans les deux cas, les zones situées à l’arrière du cerveau sont actives.
Lorsque les images présentées sont de nature érotique, on observe en plus une zone active au milieu du cerveau.
Interprétations :
On déduit de nos observations que les zones situées à l’arrière du cerveau correspondent au sens de la vision qui sont activées dès que l’on voit quelque chose. La zone située au milieu du cerveau correspond à la zone cérébrale activée lors d’une récompense érotique.
2. Les preuves de l’existence de zones cérébrales associées à des sensations de plaisir.
Pourquoi faire une cartographie cérébrale ?
Une même problématique (concentration, régulation émotionnelle) peut être sous tendue par des mécanismes EEG différents. Une cartographie cérébrale n’est pas un outil diagnostic mais permet de définir les protocoles d'entrainement Neurofeedback (augmentation ou réduction de l'activité du zone corticale). Le choix de la cible corticale conditionne en effet l'efficacité des techniques de Neurofeedback.
Comparaison et constatation: argent vs sexe dans le cerveau
"Alors, argent ou sexe, quel est le grand gagnant dans le ring cérébral ? C'est un peu comme comparer des pommes et des oranges, mais c'est fascinant de voir comment notre cerveau jongle avec ces deux stimuli.
D'un côté, l'argent active nos centres de récompense, déclenchant une sorte d'euphorie comptable. De l'autre, le sexe stimule des régions liées à l'émotion et au désir, nous plongeant dans un état d'excitation primitive.
Mais voici le twist : tandis que l'argent semble activer des zones plutôt 'rationnelles' de récompense et de calcul des bénéfices, le sexe mobilise des régions plus 'instinctives'. C'est comme si notre cerveau traitait l'argent avec un peu plus de sérieux et de retenue, alors que le sexe le ramène à ses racines animales.
Les récompenses primaires (sexe) et secondaires (argent) activent différentes régions du cerveau
Publié le 29 septembre 2010
Des régions distinctes du cerveau répondent à des récompenses secondaires comme l'argent ou plus primaires comme des images érotiques, montre pour la première fois une étude française publiée dans le Journal of Neuroscience.
Les chercheurs faisaient l'hypothèse que les diverses récompenses auxquelles nous sommes confrontés dans le quotidien (billet de 20 €, carré de chocolat ou bon vin...) sont traitées dans des régions cérébrales communes puisque nous devons bien souvent faire des choix entre elles ou les échanger les unes contre les autres; et que, en raison de leurs particularités propres, elles sollicitent parallèlement des zones du cerveau bien distinctes.
"Plus particulièrement, il pourrait exister une dissociation entre les récompenses dites « primaires » (comme la nourriture ou le sexe qui satisfont aux besoins vitaux et ont une valeur innée) et celles plus « secondaires » (comme l'argent ou le pouvoir qui ne sont pas indispensables à la survie et ont une valeur qui s'apprend par association avec des gratifications primaires)."
Jean-Claude Dreher et Guillaume Sescousse du Centre de Neuroscience Cognitive de Lyon (CNRS/Université Claude Bernard Lyon 1) ont testé ces hypothèses en proposant à 18 volontaires de se prêter à une expérience sous forme de jeu permettant de gagner de l'argent ou de voir des images érotiques. Pendant l'expérience leur activité cérébrale était enregistrée à l'aide d'un scanner IRMf (imagerie par résonance magnétique fonctionnelle).
"La valeur des récompenses est effectivement traitée dans des régions cérébrales partiellement communes (composées du striatum ventral, de l'insula, du mésencéphale et du cortex cingulaire antérieur). Et, il existe une dissociation entre récompenses primaires et secondaires dans le cortex orbitofrontal. Sa partie postérieure (plus ancienne sur l'échelle de l'évolution) est activée spécifiquement par les images érotiques (récompense primaire), alors que sa partie antérieure (apparue plus récemment chez l'Homme) l'est spécifiquement par les gains d'argent (récompense secondaire). Ainsi, plus les récompenses sont abstraites et complexes, plus leur représentation sollicite des régions antérieures du cortex orbitofrontal."
Ces résultats ouvrent de nouvelles pistes pour la compréhension de certaines pathologies comme l'addiction aux jeux d'argent ou des réseaux neuronaux impliqués dans la motivation et l'apprentissage.
L'équipe de recherche mène actuellement une expérience similaire sur des joueurs pathologiques afin de vérifier si le réseau spécifique à l'argent est d'avantage sollicité ou perturbé chez ces personnes, indique Le Figaro. Par le passé, ces scientifiques ont déjà montré que le cerveau des hommes serait plus réceptif aux jeux d'argent celui des femmes.
Illustration : Dissociation entre récompenses primaires et secondaires dans le cortex orbitofrontal, une région connue pour son rôle dans l'évaluation des récompenses. La partie la plus ancienne (en jaune) représente la valeur d'images érotiques projetées aux participants, alors que la partie la plus récente (en bleu) représente la valeur de sommes d'argent gagnées pendant l'expérience. Source: CNRS.
Psychomédia avec sources: CRNS, Le Figaro.
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Et pourtant, les deux peuvent mener à des comportements similaires d'obsession et de poursuite compulsive du plaisir. Il semblerait que, malgré leurs différences, l'argent et le sexe partagent une capacité unique à pirater nos circuits neuronaux de récompense.
Néanmoins, rappelons-nous que cette comparaison est simplifiée. Chaque individu réagit différemment, et il y a beaucoup plus de nuances dans le fonctionnement de notre cerveau complexe."
Maintenant, nous allons aborder les implications pratiques de ces découvertes.
Implications et Curiosités
"Que signifient ces découvertes pour nous, simples mortels ? Premièrement, elles offrent un aperçu fascinant de notre propre nature et de nos motivations. Comprendre comment notre cerveau réagit à l'argent et au sexe peut nous aider à mieux gérer nos impulsions et à prendre des décisions plus éclairées.
De plus, cette connaissance a des implications pratiques importantes. Par exemple, elle peut être utilisée dans le développement de thérapies pour les addictions ou dans la conception de stratégies de marketing plus efficaces (un peu fourbe, mais vrai !).
Cependant, soyons prudents. La connaissance du pouvoir de ces stimuli sur notre cerveau ne doit pas nous conduire à la manipulation ou à l'abus. C'est une responsabilité éthique que nous avons tous."
Conclusion
"Un voyage au cœur de ton cerveau, là où l'argent et le sexe déclenchent des feux d'artifice neurologiques. Nous avons vu comment ces deux puissants stimuli activent différentes parties de notre matière grise, tout en partageant une étrange capacité à nous rendre un peu fou.
Alors, la prochaine fois que tu seras tenté par un billet de loterie ou charmé par une publicité un peu trop séduisante, souviens-toi de ce petit périple dans les méandres de ton cerveau. Et n'oublie pas, la connaissance c'est le pouvoir, surtout quand il s'agit de comprendre les caprices de nos neurones joueurs !
Sur ce, garde le sourire, reste curieux, et à la prochaine pour de nouvelles aventures cérébrales !"